YOKOMAE et BOUAYAD

Biographie :

YOKOMAE et BOUAYAD est un partenariat fondé en 2023 par l’architecte japonais Takuma Yokomae et l’architecte marocain Dr. Ghali Bouayad. À travers chaque projet, leur pratique s’attache à comprendre avec précision l’environnement qui les entoure ainsi que la multitude de formes architecturales présentes. Ce processus oscille entre logique et intuition, avec une attention particulière portée aux proportions et aux atmosphères.

Avec des carrières partagées entre le milieu universitaire et la pratique artistique depuis plus de quinze ans, les deux fondateurs ont tissé des relations sincères avec des ingénieurs structurels, artisans, artistes, commissaires d’exposition et chercheurs, afin d’imaginer et de construire un avenir optimiste et durable, où l’architecture devient art.

YOKOMAE et BOUAYAD conçoit une grande variété de projets à travers l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient. Les projets à petite échelle incluent des scénographies, des pavillons artistiques et des maisons privées ; les programmes de taille moyenne portent sur l’habitat collectif et les hôtels ; et les ambitions à grande échelle concernent des écoles. Basée à Tokyo, l’agence ouvrira un second bureau au Maroc à l’automne 2025.

Description de l’œuvre :
En général, l’architecture ne bouge pas. Néanmoins, ce pavillon crée des ombres qui évoluent et se déplacent en permanence, à l’image de la nature, générant ainsi une diversité d’espaces changeants sans qu’aucune partie de la structure ne soit mise en mouvement.

Par la forme architecturale et structurelle, l’efficacité et la logique, YOKOMAE et BOUAYAD s’inspirent de la manière dont la nature génère mouvements, ombres et motifs, notamment ceux créés par les nuages et les branches. Le duo intègre des concepts locaux qui se multiplient, se mélangent et se superposent dans cette œuvre.

Tenant compte de la direction changeante du soleil, du mouvement doux de l’élément supérieur - un maillage en acier inoxydable ultraléger inspiré du Kawachi (technique artisanale de tissage du coton au Japon) - et de la multitude de colonnes verticales ultrafines oscillant et dansant avec la brise douce d’Abou Dhabi, le pavillon donne naissance à des ombres en perpétuelle transformation, aux formes et motifs variés, aux dégradés de transparence, aux résolutions et aux échelles multiples.

Imaginant un espace entre le naturel et l’artificiel, l’impact de l’installation architecturale se perçoit dans son expérimentation de l’ombre. Le pavillon chorégraphie d’un nuage, ombres dansantes n’est pas une simple reproduction de la nature, mais le fruit du regard des architectes : une nouvelle phénoménologie de l’ombre.