Nicène Kossentini

Nicène Kossentini travaille par dichotomie en utilisant les contrastes et la semi-visibilité pour créer des environnements contemplatifs qui invitent le spectateur à s’engager dans des espaces à la fois proches et incertains. Son œuvre se compose de photographies, de vidéos, de sculptures, d’œuvres sur papier et de peintures, qui ont pour thème central la disparition et la perte, tout en reflétant les phénomènes internationaux actuels.

Dans cette perspective, elle recherche l’esthétique et la poésie pour confronter la violence brute. Kossentini puise ses ressources aussi bien dans l’histoire de sa famille, dans la tradition intime et intergénérationnelle du récit, que dans la poésie, la littérature et la philosophie arabes.

Les œuvres de Kossentini ont été exposées sur la scène internationale dans des institutions et des biennales de premier plan, telles que les Jardins des Tuileries du Musée du Louvre, France ; Les Abbatoirs, Musée, Frac Occitanie ; les 12e Rencontres de Bamako, Biennale africaine de la photographie ; MMK Museum für Moderne Kunst, Allemagne ; Gwangju Museum of Art, Corée du Sud ; Photoquai, la Biennale des Images du Monde, Musée du Quai Branly, Paris, France.

Kossentini est titulaire d’un diplôme en arts appliqués de l’Institut des beaux-arts de Tunis, en Tunisie, et a poursuivi des études supérieures en art à l’université Marc Bloch, à Strasbourg, en France. Elle est actuellement professeur adjoint en cinéma expérimental à l’Université de Tunis.

L’œuvre de Kossentini fait partie de nombreuses collections d’art prestigieuses, dont le British Museum, Londres, Royaume-Uni ; le Musée – Frac Occitanie, Les Abattoirs et la Fondation Blachère, France ; la Fondation Kamel Lazaar, et le Musée d’Art Moderne, Tunis, Tunisie ainsi que la Fondation Sindika Dokolo, Angola.